
Dans ce monde, comme l’ont écrit les anciens Grecs, nous venons en tant qu’âmes, d’un endroit bien meilleur, de toute évidence.
Ils disent que l’âme voyage à travers le désert de l’oubli, nous allons à la source de la rivière de l’oubli (Lete Λήθη) et celui qui boit de cette source, oublie le passé.
Près de la source vivent les « tisserandes » du destin ou moiré (Moires), Suđaje pour les Slaves, Nornes pour les Nordiques, elles créent le destin de l’âme, mais avant que l’âme vienne dans ce monde, elles lui allouent trois autres gardiens de la destinée (selon la terminologie Hindous Sattva, Rajas, Tamas), juste au cas où, pour garder l’oubli et le destin, et faire que ce que les deux premières soeurs créent, la troisième le détruit.